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Alors que certains se sont risqués à expérimenter pour des raisons X ou Y et que d’autres se sont pliés aux exigences de l’industrie phonographique, une partie de la génération pop-punk des années 90 a décidé de rester fidèle à ses principes de base. I Am The Avalanche a choisi d’opter pour cette solution avec, pour ce faire, quelques power chords, de beaux refrains avec des choeurs, une voix un peu écorchée donnant un disque n’excédant pas les 40 minutes Facilité me direz-vous. L’ex-chanteur de The Movielife, Vinnie Caruana (ayant fait les belles heures du label Drive-Thru), relève néanmoins le challenge de tester la solidité de ladite recette. De la mettre au défi du temps.

Et là où Blink 182 à préféré se réinventer, là où New Found Glory commence à donner d’inquiétants signes de fatigue, I Am The Avalanche arrive à tirer son épingle du jeu. Pourquoi ? Probablement parce que le message est toujours aussi franc et qu’il a plutôt bien vieilli. Sans tomber donc dans le « hit à répétition (pour adolescents) » ni dans le revirement à 180°, Avalanche United saura garder son public fidèle (en l’ayant néanmoins fait patienter six années).

Les titres « Brooklyn Dodgers » (que certains chanceux ont pu entendre en live avant la sortie de l’album), « Amsterdam » ou « Is This Really Happening ? » reprennent de vieux refrains perdus et catalogués depuis déjà une paire d’années dans les musiques de pub, les American Pie ou toutes choses de ce genre. La guitare de « Gratitude » nous rappelle Jawbreaker alors que les choeurs de « Holy Fuck » nous font revivre la nostalgie de notre premier album de Rancid. La nostalgie ; c’est bien le point sensible que I Am The Avalanche fait vibrer chez nous.

35 minutes où l’on repart dans son enfance à dos de skateboard. 35 minutes qui nous rappellent que cette musique à fait vibrer les jeunes de cette génération 411VM. 35 minutes qui nous font oublier les récentes signatures douteuses des anciennes grandes écuries du punk-rock et que les anciens pionniers encaissent désormais des royalties en faisant les pires concessions artistiques.

A écouter aussi : I Am The Avalanche – I Am The Avalanche (2005, Drive-Thru)

Site de I Am The Avalanche

I Surrender

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